Après la COP24 sur le climat qui s’est déroulée à Katowice en Pologne les 15 premiers jours de décembre, les alertes du secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutierres et de la jeune Greta Thunberg ont à nouveau retenti en ce début 2019 lors du Forum économique mondial de Davos.
Après un mois de recul sur la COP24, que faut-il en retenir ?
Cette COP devait aussi être l’occasion pour les Etats de revoir à la hausse leurs ambitions en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et d’être plus transparents quant aux financements alloués au climat.
Parmi les règles adoptées, on relève notamment :
- L’obligation, pour les Etats qui ne l’ont pas encore fait, de formuler leurs engagements nationaux en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020
- Les modalités de calcul de leurs émissions
- L’établissement d’un rapport expliquant les actions mises en place par chaque pays tous les 2 ans. Ces rapports seront soumis à l’évaluation d’experts mais ne pourront donner lieu à des sanctions
- La réalisation d’un bilan mondial des efforts nationaux tous les 5 ans à partir de 2023
- L’établissement pour les pays du Nord d’un rapport sur leurs financements alloués aux pays en développement tous les 2 ans à compter de 2020
Quels étaient les objectifs déjà ?
Adopter des décisions garantissant la pleine application de l’Accord de Paris signé en 2015 lors de la COP21 afin de limiter le réchauffement climatique à 2°C, voire même à 1,5°C, d’ici 2100.
Des ambitions que l’on sait déjà timides. En effet, deux mois avant l’ouverture de la COP24, un nouveau rapport du GIEC tirait la sonnette d’alarme : le réchauffement climatique atteindra 1,5°C entre 2030 et 2052, et probablement plus de 3°C à l’horizon 2100.
Cette COP devait aussi être l’occasion pour les Etats de revoir à la hausse leurs ambitions en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et d’être plus transparents quant aux financements alloués au climat.
Quel est l’aboutissement ?
Après d’âpres négociations engageant près de 200 pays et faute de consensus, la COP24 a pris fin le 15 décembre en donnant naissance au rulebook : un guide technique composant un ensemble de règles destinées à mettre enfin en application les principes de l’Accord de Paris.
Que contient le rulebook ?
Le rulebook précise les modalités de suivi des engagements nationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre afin d’instaurer davantage de transparence.
Parmi les règles adoptées, on relève notamment :
- L’obligation, pour les Etats qui ne l’ont pas encore fait, de formuler leurs engagements nationaux en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020
- Les modalités de calcul de leurs émissions
- L’établissement d’un rapport expliquant les actions mises en place par chaque pays tous les 2 ans. Ces rapports seront soumis à l’évaluation d’experts mais ne pourront donner lieu à des sanctions
- La réalisation d’un bilan mondial des efforts nationaux tous les 5 ans à partir de 2023
- L’établissement pour les pays du Nord d’un rapport sur leurs financements alloués aux pays en développement tous les 2 ans à compter de 2020
Et maintenant ?
Le prochain rendez-vous est pris : la COP25 se tiendra à Santiago au Chili du 11 au 22 novembre 2019. Face à l’urgence climatique, elle devra tenter d’obtenir des Etats qu’ils relèvent leurs ambitions.
Sans plus attendre, remettons-nous en mémoire une des phrases de Greta : “The real power belongs to the people”
Sans plus attendre, remettons-nous en mémoire une des phrases de Greta : “The real power belongs to the people”
“Le vrai pouvoir appartient au peuple”
Source : Communiqué de l’ONU