Vous avez lancé une démarche de RSE dans votre entreprise, vous adoptez de bonnes pratiques pour améliorer votre empreinte carbone et voilà qu’un projet tout juste sorti des cartons nécessite des impressions à grand tirage ! Comment, alors, parvenir à être cohérent ? Cartes de visite, rapports, plaquettes, flyers : quelles sont les solutions pour des impressions professionnelles plus écologiques ?
En effet, comme dans tout projet de communication, il est indispensable de poser les bases :
- Quels sont les objectifs ?
- Quels sont les résultats attendus ?
- Quelles sont les cibles ?
- Une impression est-elle adaptée à l’usage attendu ?
- Une version numérique ne serait-elle pas plus adaptée ? (*voir ci-dessous)
Ces questions clés permettent de bien définir le besoin et ensuite d’effectuer les arbitrages. Si l’impression est confirmée, le choix de la quantité est également déterminant : on a souvent tendance à prévoir plus « au cas où ».
Or, des choix inadaptés peuvent amener à gaspiller des ressources ou à l’inverse devoir réimprimer de nouveaux exemplaires : deux étapes de réglages de machine au lieu d’une génèrent en effet une quantité non négligeable de papier perdu.
L’objectif étant plutôt d’éviter les dépenses inutiles en temps, en argent et en C02.
Largement partagées, les idées reçues étaient ainsi nombreuses :
> Envoyer un mail, c’est mieux qu’un courrier papier
> Un rapport en ligne, c’est mieux qu’une version imprimée
Longtemps sous-estimés, les impacts du numérique commencent enfin à faire parler d’eux. Alors, papier ou en ligne, mener un projet de communication, éditer une brochure, imprimer un flyer : tout cela pollue.
C’est pourquoi l’étape de définition du besoin, mentionnée dans le premier paragraphe, est aussi essentielle : comme l’impact zéro n’existe malheureusement pas, essayons de trouver les solutions les plus efficientes possibles.
Exit le papier recyclé qui ne fait pas bonne impression…
Les questions à se poser
Lorsqu’on s’apprête à lancer un projet nécessitant des impressions en grande quantité, la première question à se poser est celle-ci : en ai-je vraiment besoin ?En effet, comme dans tout projet de communication, il est indispensable de poser les bases :
- Quels sont les objectifs ?
- Quels sont les résultats attendus ?
- Quelles sont les cibles ?
- Une impression est-elle adaptée à l’usage attendu ?
- Une version numérique ne serait-elle pas plus adaptée ? (*voir ci-dessous)
Ces questions clés permettent de bien définir le besoin et ensuite d’effectuer les arbitrages. Si l’impression est confirmée, le choix de la quantité est également déterminant : on a souvent tendance à prévoir plus « au cas où ».
Or, des choix inadaptés peuvent amener à gaspiller des ressources ou à l’inverse devoir réimprimer de nouveaux exemplaires : deux étapes de réglages de machine au lieu d’une génèrent en effet une quantité non négligeable de papier perdu.
L’objectif étant plutôt d’éviter les dépenses inutiles en temps, en argent et en C02.
____________
*Stop aux idées reçues
Aux prémices du Développement durable, la dématérialisation était vue comme la solution écologique n°1.Largement partagées, les idées reçues étaient ainsi nombreuses :
> Envoyer un mail, c’est mieux qu’un courrier papier
> Un rapport en ligne, c’est mieux qu’une version imprimée
Longtemps sous-estimés, les impacts du numérique commencent enfin à faire parler d’eux. Alors, papier ou en ligne, mener un projet de communication, éditer une brochure, imprimer un flyer : tout cela pollue.
C’est pourquoi l’étape de définition du besoin, mentionnée dans le premier paragraphe, est aussi essentielle : comme l’impact zéro n’existe malheureusement pas, essayons de trouver les solutions les plus efficientes possibles.
____________
Quelles bonnes pratiques adopter ?
Une fois le besoin cerné, encore faut-il définir le type de rendu que l’on souhaite. Les options sont nombreuses et certaines sont moins impactantes que d’autres.
Voici des exemples de bonnes pratiques à adopter :
- Limiter le recours aux aplats et aux titres en défonce : privilégiez des mises en page sobres. Songez aussi à réduire la densité des couleurs
- Plus écologiques, les papiers issus de fibres recyclées et/ou bénéficiant du label FSC ou de l’éco-label européen sont ceux que nous préconisons
- Évitez les encres métalliques qui sont composées, comme leur nom l’indique, en partie de métaux
- Évitez le pelliculage, sauf pour des besoins importants de protection : s’il le faut, préférez le vernissage
- Optez pour des encres végétales sans huile de palme plutôt que minérales, issues de ressources pétrochimiques
- Pour un événement que vous organisez chaque année, vous pouvez par exemple éditer des supports sans mentionner la date et la rajouter chaque année grâce à un autocollant
- Kakémonos, Affiches, Flyers : tous sont concernés, il faut juste y penser lors de la conception et prévoir les espaces qui seront mis à jour sur les supports
- Idem, pour un catalogue où les prix sont amenés à varier régulièrement : indiquer un code qui se réfère à un référentiel en ligne ou sous forme d’ un feuillet mobile, qui, lui, est mis à jour fréquemment
Voici des exemples de bonnes pratiques à adopter :
Une conception graphique réfléchie
- Opter pour des formats standards (A4, A5 etc) : ils limitent les chutes de découpe, optimisent au mieux la logistique et la diffusion grâce à leur compatibilité avec des formats standards d’emballages, cartons et enveloppes notamment- Limiter le recours aux aplats et aux titres en défonce : privilégiez des mises en page sobres. Songez aussi à réduire la densité des couleurs
Un choix de papier écologique
- A défaut d’avoir un autre choix, privilégiez les papiers labellisés FSC, provenant de forêt gérées durablement. Le label PEFC n'est pas contrôlé par un tiers indépendant- Plus écologiques, les papiers issus de fibres recyclées et/ou bénéficiant du label FSC ou de l’éco-label européen sont ceux que nous préconisons
Des encres de préférence végétales
- Évitez les encres métalliques qui sont composées, comme leur nom l’indique, en partie de métaux - Évitez le pelliculage, sauf pour des besoins importants de protection : s’il le faut, préférez le vernissage
- Optez pour des encres végétales sans huile de palme plutôt que minérales, issues de ressources pétrochimiques
La créativité à l’honneur
- Dater des documents, indiquer des lieux, des prix, des détails qui changent souvent...sans le savoir ni le vouloir, on planifie parfois la fin de vie d’un document qui pourrait pourtant durer bien plus longtemps : avec un peu de créativité, fini l’obsolescence programmée des supports !- Pour un événement que vous organisez chaque année, vous pouvez par exemple éditer des supports sans mentionner la date et la rajouter chaque année grâce à un autocollant
- Kakémonos, Affiches, Flyers : tous sont concernés, il faut juste y penser lors de la conception et prévoir les espaces qui seront mis à jour sur les supports
- Idem, pour un catalogue où les prix sont amenés à varier régulièrement : indiquer un code qui se réfère à un référentiel en ligne ou sous forme d’ un feuillet mobile, qui, lui, est mis à jour fréquemment
Un choix éco-stylé
Alors évidemment, tout cela peut sembler quelque peu contraignant mais en réalité les options sont nombreuses pour avoir des impressions aussi belles qu’ écologiques.Exit le papier recyclé qui ne fait pas bonne impression…
Naturel, classique, haut de gamme : tous les rendus sont désormais possibles. Le papier fabriqué en France, le papier ensemencé (après s‘être assuré qu’il est produit localement), le papier en fibre de lin, le kraft naturel sont des options totalement éco-stylées.
Pour remplacer l'usage d'encres métalliques destiné à mettre en valeur un texte, d’autres pistes peuvent aussi être étudiées telles que le gaufrage ou encore la découpe laser.
Une agence de communication éco-responsable sérieuse dispose évidemment de ces compétences, mais vous pouvez aussi avoir envie de traiter directement avec l’imprimeur.
Pour choisir celui-ci, certains labels peuvent vous guider. Celui d’Imprim’Vert, aujourd’hui répandu, reconnaît la démarche d’imprimeurs désireux de limiter les impacts sur l’environnement de leur activité.
Tous les imprimeurs n’étant pas forcément labellisés, n’hésitez pas à entamer le dialogue avec celui qui vous semble correspondre à vos attentes :
- s’il utilise des plaques thermiques ou le procédé CTP, Ordinateur vers Plaque (sans chimie)
- s’il dispose d’une vernisseuse pour le pelliculage
- s’il mène une démarche responsable globale…
Alors vous avez tiré le bon numéro.
Envie d’en savoir plus ?
Découvrez cette infographie effectuée par Anne, Directrice artistique de l’agence MUSCADE :
Pour remplacer l'usage d'encres métalliques destiné à mettre en valeur un texte, d’autres pistes peuvent aussi être étudiées telles que le gaufrage ou encore la découpe laser.
Un accompagnement sérieux
Pour obtenir le meilleur conseil sur les options existantes, optez pour un prestataire qui partage vos valeurs et qui est reconnu pour mener une démarche plus écologique que celle de ses confrères.Une agence de communication éco-responsable sérieuse dispose évidemment de ces compétences, mais vous pouvez aussi avoir envie de traiter directement avec l’imprimeur.
Pour choisir celui-ci, certains labels peuvent vous guider. Celui d’Imprim’Vert, aujourd’hui répandu, reconnaît la démarche d’imprimeurs désireux de limiter les impacts sur l’environnement de leur activité.
Tous les imprimeurs n’étant pas forcément labellisés, n’hésitez pas à entamer le dialogue avec celui qui vous semble correspondre à vos attentes :
- s’il utilise des plaques thermiques ou le procédé CTP, Ordinateur vers Plaque (sans chimie)
- s’il dispose d’une vernisseuse pour le pelliculage
- s’il mène une démarche responsable globale…
Alors vous avez tiré le bon numéro.
Envie d’en savoir plus ?
Découvrez cette infographie effectuée par Anne, Directrice artistique de l’agence MUSCADE :